Elles sont cachées derrière les oliviers, perchées jusqu'au vertige au-dessus de la mer ; toutes blanches et surplombées d'une modeste croix, ou dorées, roses, beiges ; discrètes comme des abris de berger, gonflées d'importance ou minuscules ; habitées ou désertées, pimpantes ou environnées de ruines.
Elles sont belles de nuit et au soleil, comme une présence le long des chemins ; parfois il en émane des chants, ou on vous y accueille le temps d'un verre d'eau ; hors des villages, on y fait la fête une fois l'an et on les oublie le reste du temps.
Elles sont partout comme les oliviers, les chats et la mer, et même les athées farouches, même les férus de polythéisme finissent par les regarder en amis.
En goûter la vue et l'atmosphère n'empêche pas de s'intéresser à la place que prend la religion orthodoxe en Grèce, par exemple à l'école, dans cet intéressant article, et dans l'histoire contemporaine, avec celui-là, tout en remontant plus loin, par ici. C'est assez passionnant, du moins à mon sens.
Encore un decalbum plus vraiment deca ^^... forcément, si je ne garde que les très bonnes photos, je risque pas d'en avoir dix :D, et si je sélectionne par les atmosphères, je n'arrive plus à en écarter, chacune étant vissée à un parcours, un instant inoubliable. Bref, en voilà 17 !
[Petite info pratique, car j'ai réalisé récemment que ce n'était pas si évident : si vous cliquez sur une photo, vous accédez à l'ensemble d'entre elles en diaporama plein écran.]
Pardon pour la manière anarchique dont je retrace ce voyage ici... la suite de la Grèce viendra, bien sûr, au rythme lancinant de mon besoin de me replonger dans ce voyage. Il faudra s'y faire : je suis comme avec un bonbon qui doit durer jusqu'à la prochaine grande aventure...
Sur ce, et quelle que soit la nature de votre spiritualité, je vous laisse en compagnie de ces lieux inspirants et baignés de divine lumière, au sens propre ou au sens figuré, comme on veut.
Amorgos
Thira/Santorin
Milos
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire