Le Jeune homme et la mort : un grand ballet, que beaucoup connaissent interprété par Jean Babilée, son créateur, et les incontournables Noureïev et Baryshnikov. Mais la version que je préfère, c'est celle du grand Nicolas (par opposition au petit Nicolas de votre choix), dansée par lui pour la première fois avec Pietragalla, en 1993, et à de nombreuses reprises par la suite.
La version qui suit est assez récente, avec Marie-Agnès Gillot. C'est très beau. Ce grand corps, tout en muscles, qui se recroqueville et se détend, ce grand corps sec dont l'énergie vitale palpite, noircit et fuit comme celle de la musique de Bach...
Roland Petit raconte que la première fois qu'il a vu Nicolas répéter ce ballet, il en eut des frissons partout, ce qui lui arrivait très rarement.
La scénographie est magnifique. Selon moi, l'un des plus beaux ballets du répertoire fourni de Roland Petit, que j'apprécie énormément, et dont j'ai eu la chance de voir plusieurs ballets sur scène.
Un documentaire intéressant sur Nicolas Le Riche a été tourné en 1998. L'intégralité est visible sur Youtube par extraits :
Roland Petit est mort le 10 juillet dernier, à 87 ans. Longue vie à son oeuvre.
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