dimanche 26 juillet 2015

Opter pour une crème solaire écologique

Bonjour bonjour ! Aujourd'hui, sujet express de saison : les crèmes solaires.

Récapitulons d'abord ce que nous martèlent les médias en tous genres : 

- les UVA sont là tout le temps, et les UVA, c'est le mal, parce qu'ils sapent en profondeur notre pauvre petite peau, la tachent, la fissurent, et même lui donnent les pires mélanomes, bref, les UVA, c'est le mal, on vous dit, on ne les sent pas, et ils sont là même lorsque le soleil est doux et les UVB faiblichons. Donc, même à 9h, même à 16h, lectrice, lecteur, tu dois te protéger, car comme chacun sait, les rides d'expression, c'est beau, mais la peau "plissé soleil" et les mains léopard, on peut s'en passer...

- l'indice de la crème est réel, à condition d'en faire une consommation énorme (c'est-à-dire, en mettre avant de partir, beaucoup par cm2 de peau, et en remettre de même toutes les deux heures, et après chaque baignade). Environ un tube par semaine, quoi. Voilà qui alourdit le budget vacances... 

- avec une crème, même d'indice 50, on bronze quand même, plus joliment et plus durablement (C'est vrai. La peau, comme tout le reste de notre corps amical et précieux, aime la modération et le progressif). A l'inverse, brûler rend le bronzage terne et métallique, et grille notre capital soleil (Pourquoi que je bronze plus? se demandera la cigale du bronzage à 35 ans...) 

Et puis, il y a ce que les médias ne martèlent pas du tout : 

- les filtres de synthèse des crèmes lambda absorbent les rayons dans la peau (alors que les filtres minéraux des crèmes bio ne pénètrent pas, et font barrière). Cela peut donner lieu à des réactions moléculaires encore méconnues, des perturbations endocriniennes, et la plupart des composants chimiques utilisés sont lipophiles, donc peuvent se fixer dans vos tissus gras... et dans ceux des poissons. Que vous allez peut-être manger, ensuite. Dommage, ça n'améliorera pas votre protection... Une étude zurichoise a même établi une possible similitude entre les réactions induites par ces filtres solaires et celles induites par... les oestrogènes. On n'arrête pas le progrès.
- l'impact écologique desdites crèmes sur les coraux (habitat protecteur pour 3000 espèces environ...) et les écosystèmes marins en général est abominable, à vous donner des cauchemars . Les filtres forment des nappes en surface qui gênent le passage du soleil dans l'eau et tout ce qui en dépend. Le chiffre est ahurissant, mais Envoyé spécial, en 2009, précisait que c'est un quart de la crème qui part dans l'eau à chaque baignade, et qu'en tenant compte de la seule fréquentation touristique des plages de la planète, cela représente... 4000 tonnes par an.

Je suis donc atterrée (mais pas surprise : ils vivent grâce aux pubs...) de voir certains magazines se réjouir qu'une toute nouvelle crème donne un effet PAR-FAIT... grâce aux polymères et autres sympathiques substances qu'elle contient (Glamour juillet 2015 par exemple...). 
Des polymères, des parabens, des EDTA, des silicones, du Triethanolamine, etc., sur votre peau bien propre, chaude et transpirante, donc bien réceptive, et dans l'eau de ce lieu idyllique, franchement... franchement ? Et sur les bébés ?!

UN ARTICLE COMPLET ICI, sur le site La vérité sur les cosmétiques, dont je vous parle souvent. Une mine à laquelle se référer en toute occasion !

Vous n'allez plus du tout regarder votre crème non bio comme une protection rassurante... du moins je l'espère. D'aucuns pourront trouver l'article culpabilisant... mais franchement, tant mieux, parce qu' il y a Internet-qui-livre-en-trois-jours partout, et que c'est facile de changer, et urgent ! 
Cet article remet également en cause l'utilité (et le surcoût) des indices les plus élevés... Il n'y aurait que 6% de différence... Vous me direz si vous avez déjà expérimenté une grosse différence entre les indices 30 et 50? 

Heureusement, donc, les gammes (plus ou moins) bio fleurissent, et elles ont fait tant de progrès que l'effet plâtre ou le trop faible indice ne sera plus une excuse... Je vous propose d'essayer ces deux gammes qui m'ont pleinement satisfaite :






Son petit plus sur l'autre : c'est la seule sans aluminium. Un risque mal connu de moins... En revanche, pour le visage, si vous craignez les substances légèrement comédogènes, mieux vaut opter pour Alga Maris.


Il existe une crème teintée dans cette gamme (pour les flemmardes de l'autobronzant ;-)).

Il reste le problème de l'emballage, et puis malgré tout des dépôts dans l'eau (mais bien moins pires)...
Une idée : un chapeau, une chemise et l'ombre d'un arbre, parfois, c'est bien aussi. Et c'est sexy. En alternance. :-)

Sur ce, je vous souhaite de profiter avec une agréable modération de notre ami le soleil, à cette condition si bénéfique à notre humeur et à notre peau  !

2 commentaires:

La Licorne a dit…

Du coup, plutôt eco - cosmétics pour avoir le moins de cochonstés possibles ?

Manon Naïs a dit…

Oui ! J'allais justement te renvoyer le lien de l'article. :-)